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"LE POUVOIR DES MEDIAS" : VIEUX TERRAIN, NOUVEAUX OBJETS
par Patrick LEHINGUE Professeur de Science Politique Les foyers successifs d'une recherche S'il est vrai qu'existe une corrélation entre d'une part l'émergence et l'usage socialement généralisé de nouveaux médias et d'autre part un cycle de renouvellement des analyses sur leur "essence", et leur incidence sociale, on ne sera pas étonné d'observer, au gré des localisations originelles de tel ou tel vecteur de communication, un déplacement de l'épicentre géographique des recherches ainsi qu'un renouvellement des problématiques -et partant des objets- sur un terrain qui, à l'instar du vote, semble apparemment épuisé à force d'avoir été labouré. Le IVème pouvoir comme concept écran On distinguera,, en schématisant quelque peu, un premier foyer européen, qui, inévitable rançon acquittée aux premiers balbutiements de disciplines encore très hétéronomes, charrie presque "naturellement" des schèmes cryptocratiques en orientant le regard vers la désignation de forces d'autant plus malignes (au double sens du terme) qu'elles sont invisibles et agissent à l'insu de tous, c'est à dire, et assez contradictoirement, sur des récepteurs isolés donc impuissants ou à l'inverse des "masses" que des conditionnement insidieux peuvent à loisir transformer en foules hystériques et dévastatrices... Une périodisation commode, canoniquement centrée autour de "grands noms", retient ainsi l'imputation par l'historien britannique Burke de la (désastreuse) Révolution Française au pouvoir des gazetiers (Burke forgera même à cette occasion, l'expression fameuse - concept écran s'il en est- de "Quatrième pouvoir"); puis, près d'un siècle plus tard, la naissance en France d'une psychologie sociale (Le Bon, Tarde), plus normative et prescriptive que véritablement analytique, grande pourvoyeuse de désignations génériques au principe partiel de l'actuel "bric à brac conceptuel" et empiriquement assise sur la dénonciation plus ou moins informée des effets anesthésiants d'une presse à grand tirage désormais bien présente et qui, pour partie, contribue à polariser un champ journalistique encore embryonnaire. On aura garde d'omettre enfin la contribution militante de S. Tchakhotine, qui, à l'heure de l'intrumentalisation politique ouverte du cinéma et de la radio, décompose, par des analyses pré sémiologiques parfois inaugurales, les techniques de "viol des foules" mais dont l'entreprise demeure assez fidèlement condensée par le double parrainage placé en exergue de l'ouvrage : Pavlov ("mon grand maître") et H.G. Wells ("mon grand ami"). Pour une réhabilitation partielle de la sociologie empirique de Columbia Commencé entre les deux guerres avec la série des Payne Studies, enquêtes pluridisciplinaires minutieuses sur les incidences de la forme cinématographique, le déplacement de l'épicentre des recherches de sociologie de la communication vers les États Unis permet, à la différence des investigations fort peu empiriques menées jusqu'alors en Europe, l'accumulation de matériaux et d'interprétations à tout le moins falsifiables et lestés, parfois trop prestement, des perspectives critiques, normatives, moralisatrices et souvent intellectualo centrées qui avaient jusqu'alors orienté les regards. Et même si les critiques que C. Wright Mills, participant secondaire aux dispositifs d'enquêtes de Lazarsfeld, adresse,, au positivisme instrumental de ce dernier continuent de sonner juste, on aurait presque envie de défendre cette sociologie dite fonctionnaliste des médias, tant il est vrai que certaines de ses "découvertes" - l'exposition sélective aux médias, la médiatisation via les groupes primaires et l'appartenance sociale des effets de médias moins puissants qu'on ne le voudrait, la rareté des effets de conversion, la cristallisation d'opinions - on dirait aujourd'hui de dispositions- préexistantes...- appartiennent moins sans doute à un passé dépassé que certains analystes "post-modernes", pris dans la logique pratique de leur objet d'étude (la quête effrénée du dernier scoop théorique) ne voudraient le faire croire. Les opérations d'amnésie intéressée ou de révolution (au sens propre et astrologique du terme) symbolico-théorique pullulent s'agissant des médias, et plus spécifiquement ici, des effets supposés omnipotents de ces derniers. Les séductions génériques que procurent, ici plus qu'ailleurs, l'impératif de la rupture et la quête de modèles radicalement novateurs doivent peut être beaucoup à l'omission des conditions requises à ce que Kuhn nommait un changement de paradigme. Pour que celui ci s'opère, encore faut il qu'"une science normale" préexiste, que ses hypothèses ou axiomes aient été systématiquement testés et exploités, qu'ils aient constitué, durant un laps de temps suffisant, l'horizon de travail de chercheurs qui, peu à peu, ont été amenés à en éprouver empiriquement les limites. Autrement dit, le recours ritualisé au Bachelard de la rupture épistémologique n'a d'autre vertu qu'incantatoire si parallèlement on omet que pour l'auteur de La philosophie du non, "le connaître doit évoluer avec le connu", ce qui, à tout le moins, suppose un souci minimum sinon de cumulativité, au moins de capitalisation des travaux antérieurs. L'exorde par lequel R.K. Merton invitait la sociologie à affirmer sa scientificité dans "l'oubli de ses fondateurs", est de ce point de vue passablement congruent avec l'exaltation quelque peu mystique de la serendipity, (valorisation de la découverte par hasard sur le mode de l'immaculée conception) ou encore avec la série ininterrompue des fausses découvertes qui s'ignorent comme telles. On n'entend pas ici réhabiliter à toutes forces une sociologie dont l'hyper empirisme et l'hétéronomie des problématiques (souvent dictée par les termes des contrats de recherches passés) n'est pas sans poser problèmes mais simplement mettre en garde contre cette tentation récurrente de la table rase, bien ajustée, là encore, -mimétisme de l'objet ? -aux logiques de fonctionnement pratiques des professionnels des médias qui, opérant dans l'urgence ne peuvent que faire l'économie de la genèse (des questions hâtivement mises sur agenda) et plus trivialement du passé (théorique et social d'une discipline). Les cinq W de H.D. Laswell Au nombre des reproches légitimes que l'on peut adresser à cette "multinationale scientifique" (M. Pollak) qu'a été l'entreprise Lazarsfeld-Laswell, figure celles d'une division du travail (d'enquête) et d'une parcellisation (des savoirs), propres à générer pèle mêle cette posture de Suprême Théoricien, cet empirisme abstrait et cet éthos bureaucratique ironiquement épinglés par Mills. Le tout, comme on le sait, a été magnifiquement condensé par l'aphorisme programmatique fameux d'H.D. Laswell qui résumait le chantier de recherches des décennies suivantes par la question classique : Who says what, in which channel, to whom with what effects ? En acceptant provisoirement et pour des commodités d'exposition, une telle balkanisation des études, on retiendra des recherches anglo saxonnes des décennies 40-50 et 60, une focalisation aisément compréhensible sur la question des effects (financements privés des contrats et fantasmes idéologiques obligent) ainsi que sur le contenu des messages (le what, auxquels Laswell durant la guerre, et Berelson et sa content analysis ont donné leur lettres de noblesse) ; et à l'inverse, au terme d'une loi naturelle (?) d'inégal développement, une relative marginalité des études relatives au who ? (trop souvent réduites à la question, faussement marxisante, de la propriété des moyens de production), au(x) whom ? (la réification des énoncés autour des figures du Lecteur, de l'Auditeur ou du Téléspectateur en font foi, la question de la préorientation sociale des appropriations se réduisant à un perfectionnement des instruments de mesure d'audience dans une optique de recherche-marketing à peine déguisée), le which channel ? pour sa part, oscillant en qualité d'objet d'étude entre la recherche étroitement pragmatique du best channel (professionnels du marketing politique) ou à l'inverse la méta théorie du déterminisme technologique (emblématisée par la figure de Mac Luhan, sociologue dont les travaux sur les médias ont bénéficié d'une remarquable "exposition sélective" de leur part.. de ces derniers, ce qui en soi constituerait un bel objet de recherche..). Le dépassement du programme de recherche initial Une vision nécessairement panoramique conduit à envisager les dernières décennies sous l'angle du dépassement de ce programme de recherche initial, ce à au moins trois titres. En premier lieu, le paradigme des "effets limités" initié par l'équipe de Lazarsfeld a été remis en perspective par des orientations moins alternatives (elles ne contrarient pas l'énoncé de base) que complémentaires (elles approfondissent un champ d'étude souvent "limité" aux effets de courte période, seules incidences que la recherche empirique parvient à "appréhender" pleinement. Pour reprendre la synthèse didactique d'Elihu Katz, "les médias ne nous dictent pas certes pas ce que nous devons penser" (énoncé de base, n'ayant à ce jour guère reçu d'invalidation empirique probante), mais plus subtilement et indirectement, "ce à quoi nous devons penser" (travaux autour de la mise sur agenda), et " ce à quoi nous ne pouvons pas penser " (délimitation d'un univers du pensable qui vaut d'avantage par ce qu'il exclue et interdit de penser que par ce qu'il visibilise, l'argument d'absence d'effets étant ici subtilement retourné par les descendants de l'Ecole de Frankfort ). Seconde réorientation, la saisine simultanée des segments du questionnaire programmatique de Laswell, restituant, mais sur des terrains délimités, l'indissociabilité des procès de communication. Ainsi peut on relire le courant dit des "cultural studies", trop souvent rangé sous la bannière des "recherches d'effets" alors même que le renouvellement que ces études ont permis, était garanti par le décryptage simultané des vecteurs utilisés, des propriétés sociales des "récepteurs", et des textes et messages encodés/décodés. Troisième piste, largement parallèle, le retour à certaines questions délaissées ou mal-traitées du programme initial, sur la base d'acquis disciplinaires "extérieurs". On pense ici -classement à la Borgès, peu importe- à la réévaluation/complexification du contenu des messages par prise en compte des structures narratives, de la sémiotique ou du "paratexte", univers de persuasion que les décomptes fréquentiels s'interdisaient de pénétrer ; à la réintégration de la réception promise par les outils conceptuels légués par l'analyse littéraire (braconnage, esthétique de la réception, pactes de lecture...) ou sociologique (l'affinité partielle des schèmes de perception permise par l' homologie des positions de P. Bourdieu, la "frame analysis d'E Goffman...) ; ou encore aux promesses non formellement données mais déjà partiellement tenues par certains travaux d'historiens revisitant implicitement le paradigme dit "technologique" en s'appuyant sur une logique des pratiques et des usages dépassant les apories paresseuses des tenants d'un pouvoir intrinsèque de l' instrument. Les journalistes et leur travail : présentation du dossier Mais c'est peut être sur la question -apparemment triviale- du "who"-, interrogation retravaillée relationellement- que les progrès ont été les plus décisifs. En sociologie de la communication, comme du reste dans toutes les sciences sociales, un léger déplacement du questionnement, peut, par la réorientation du regard qu'il induit, substantiellement modifier les perspectives. La question du "qui ? " (écrit, dit, communique, transmet, met en forme, en scène) revêt ainsi une toute autre pertinence quand, délaissant les postures agrégatives et en surplomb, propices à toutes les opérations de réification et au jeu de langage anthropomorphistes, on cesse de questionner ces abstractions que sont "Les médias", "La presse", "La télévision" ou "Le Quatrième Pouvoir", pour interroger plus prosaïquement "les journalistes", leurs manières d'opérer et les savoir-fiare qu'ils engagent, et plus spécifiquement encore tel type de journalistes, soumis de par leur origine et leurs positions sociale et statutaire à tel type de contraintes, et entre autres, contraint de se définir concurremment et de concert par rapport à tel autre type de journalistes, ou mieux encore avec telles espèces d'agents sociaux (professionnels de la politique, par exemple) avec laquelle ils entretiennent des relations d'"associés-rivaux". Bref, quand partant des pratiques d'un espace professionnel à identité floue, on en restitue la structuration et les luttes internes, les chaînes d'interdépendance, les liens entretenus avec tel autre espace (politique, économique) duquel il s'est progressivement et laborieusement détaché sans que cette autonomisation ne soit jamais pleinement achevée ni garante d'un surcroît d'indépendance. A la fois soucieuse de délimiter les objets pour mieux les traiter empiriquement (à mille lieux des grandes prophéties totalisantes d'autant plus assurées qu'elles évitent soigneusement tout contact "avec le terrain" ) et préoccupée de les restituer dans des ensembles plus vastes en préférant les relations (souvent complexes et variables) et les rapports (notamment au temps), à la substance et aux essences, cette piste de recherches est, nous semble t'il, largement illustrée par les contributions versées à ce dossier spécial ouvert par le revue Polis. Pour éviter d'osciller perpétuellement entre les illusions fameuses (et particulièrement prégnantes dans ce milieu) du "jamais vu" et/ou du "toujours ainsi", la mise en perspective historique d'une identité journalistique constamment reconstruite et jamais totalement stabilisée constitue probablement un puissant antidote. Y. Poirmeur nous l'administre par le biais d'un retour à un état très antérieur de l'espace journalistique (il serait probablement hasardeux de parler alors de "champs" ), soit "le milieu" des journalistes à l'époque de la Restauration, tel que "saisi" par H de Balzac dans ses Illusions perdues. Grande leçon de modestie à l'usage des sociologues, la description de l'envers et de l'endroit du monde journalistique par celui dont chaque roman se voulait être "un chapitre du grand roman de la société" se révèle être d'une troublante acuité sociologique, à l'instar des désillusions d'un écrivain dont Y Poirmeur nous rappelle qu'il fut associé à un libraire, acheta une imprimerie, accumula de lourdes dettes mais mit son point d'honneur à ne pas dépendre d'une critique littéraire toute puissante. Si les traits décochés sont sévères et portent (le journalisme comme "grande catapulte mise en mouvement par de petites haines", comme "droit de mettre tout en question par un bon mot", et d'introduire des sentences que le public répétera", comme possibilité de "tenir pour vrai tout ce qui n'est que probable"...), le projet balzacien de mettre à jour "les ressorts secrets de la presse" dépasse ces bons mots en ce qu'il démonte l'ambivalence d'une activité intermédiaire qu'on ne saurait encore qualifier de profession, les tensions entre intérêts personnels et collectifs, la dépendance étroite vis à vis des mondes économique et politique, la diversité des trajectoires et la forte hiérarchisation du milieu, le coté manipulateur -manipulé propre aux servants de cet art dégradé... Là se situe sans doute la limite du travail d'objectivation et se dévoile la cécité partielle d'un auteur attaché, comme le note Y. Poirmeur, à distinguer clairement la production journalistique de la production littéraire, à magnifier la seconde en dépréciant (ce qui, à l'époque, n'est ni trop difficile, ni particulièrement injuste) la première. Le très cursif panorama des travaux présenté ci dessus faisait - légitimement- la part belle aux recherches anglo saxonnes. Dans un second article, Erik Neveu démontre qu'après des années de marginalité, "la communication politique" (qui intègre le travail de mise en forme journalistique mais ne s'y réduit pas) est devenu "un chantier fort de la recherche française.". Traçant les limites et les lignes de force d'"une carte disciplinaire complexe", le directeur du C.R.A.P. de Rennes souligne la relative rareté des études consacrées aux campagnes électorales (secteur moteur des sciences politiques américaine ou britannique), l'importance de la tradition sémio-linguistique (dont on aura un aperçu à la lecture des tables de matière de la revue Mots) mais aussi, sacrifice français à la référence (révérence) lettrée, le poids considérable de la production livresque "indigène", celle des hommes politiques comme celle des journalistes ou experts en communication, ces réflexions théoriques sur des pratiques n'étant pas toutes dépourvues de pertinence. Dès lors, il faut se satisfaire du fait que "travaux savants et interventions d'acteurs fonctionnent d'avantage comme un continuum que comme deux blocs distincts." Au regard de "cette mêlée confuse", l'élargissement récent des problématiques vient essentiellement (autre spécificité française ?), d'"outsiders", appartenant souvent aux jeunes générations, et que la lecture des travaux de laboratoires comme le CRAP ou le CURAPP, ou de revues comme Politix permet de découvrir partiellement. Ancré dans des problématiques sociologiques, leurs investigations reviennent ainsi souvent sur le processus de rationalisation du travail journalistique et sur la portée des effets de théorie que le continuum précédemment décrit ne manque pas d'induire. On ne peut que renvoyer au texte d'Erik Neveu pour apprécier à quel point les transformations récentes de la profession journalistique produisent des effets contradictoires, à la hauteur pourrait on ajouter, de l'ambivalence statutaire de ce métier et de la densification subtile du réseau d'interdépendance nouée entre ce milieu en voie de professionnalisation et des espaces sociaux plus structurés et formellement prééminents. Reprenant au bond les réflexions d'E. Neveu, la revue Polis a enfin demandé à une dizaine de "jeunes chercheurs", ayant eu à soutenir récemment leur thèse de doctorat sur les milieux journalistiques d'exposer succinctement, non pas tant les résultats finalement produits (une bibliographie assez complète pourra guider les lecteurs éventuellement intéressés) que les "ways of investigation" et éventuellement "of validation", bref les difficultés rencontrés dans la délimitation de l'objet et le choix du terrain, les modalités de traitement des matériaux, le positionnement par rapport à la littérature préexistante... Par delà la diversité des objets découpés (la genèse et les usages des magazines politique de télévision pour Éric Darras, les localiers dans leurs rapports avec le personnel politique local pour Jacques Le Bohec, les fautes journalistiques chez Cyril Lemieux, la professionnalisation des journalistes sociaux pour Sandrine Lévèque, les présentateurs "vedettes" et l'élite du journalisme télévisé pour Pierre Leroux, la sociologie de l'actualité médiatique à travers "l'affaire dite du sang contaminé" pour Dominique Marchetti, le journal télévisé pour Arnaud Mercier, l'histoire politique de la télévision pour Stéphane Olivesi, l'identité professionnelle floue des journalistes pour Denis Ruelland), et au delà de la pluralité des références théoriques adoptées, ces chercheurs qui, tous indiquent comment ils approfondissent et élargissent actuellement leurs travaux, s'accordent sur un minimum de pré requis : l'impérieuse nécessité d'une perspective socio-génétique, les difficultés à travailler sur un milieu prompt à produire ses théodicées, l'illusoire naïveté à vouloir tracer et délimiter des frontières dans un univers qui s'en joue, et partant l'obligation de penser relationellement en terme de champs, de configuration ou de réseau, la volonté enfin, "en distinguant ce que d'ordinaire on confond", de complexifier les schèmes simplistes et mécanistes des effets puissants, secrets et immédiats. L'intérêt potentiel de ces contributions et plus largement de ce dossier, réside surtout dans les outils, les "trucs pratiques" et tours de main, les mises en garde et les conseils que ces chercheurs ont "disséminé" dans leurs textes, et au total, sauf à les trahir, aux invitations adressés aux apprentis sociologues et autres artisans à poursuivre le chemin... |